Découvert avec ses 2 EPs “la nuit nous va si bien, après l'or du soir” et “Demain aura le goût d'hier”, deux projets l’ayant positionné comme l’un des talents les plus prometteurs de la scène afro next-gen, Malcolm continue de marquer son époque avec son univers unique. Il revient aujourd’hui avec "Anlè sa", un single aux rythmiques shatta percutantes qui vient enrichir son style afro-digital. Inspiré par les plus grandes références de la musique noire, son univers musical s’est construit au fil des étapes de sa vie. Né dans une famille guadeloupéenne, il est bercé par des sonorités soul, reggae et dancehall. il grandit au son des Nubians grâce à sa belle-mère, membre du groupe et à la funk grâce à son père guitariste du genre. Enfant des années 90, Malcolm plonge dans le rap à l’adolescence. D’abord avec des groups outre-atlantique tels que le G-Unit de 50 Cent puis aux classiques du rap français avec Beat de Boule et Lunatic. Arrivé au lycée, c’est la musique électronique qui l’intéresse, il se passionne pour Justice et les sorties du label de référence Ed Banger mais aussi pour les univers de Brodinski et Gesaffelstein. Vient par la suite sa découverte de la scène rap anglaise (notamment avec J Hus et Amarae) particulièrement matinée d’influences afro-carribéennes mais aussi de beats house, drum & bass et jungle. Un genre qui additionne l’ensemble de ses références musicales et à l’écoute duquel il réalise son amour pour l’association afro-beats et beats éléctros Avec un bagage musical aussi divers que riche, Malcolm commence à écrire au sein d’un groupe. Ill est repéré par le collectif Le Street, incubateur de talents grâce auquel il côtoie Witt, Bro, Roxanne et d’autres profils émergents de la scène rap parisienne. Les choses se concrétisent quand Malcolm se dédie totalement à la musique et s’associe avec des beatmakers qui lui permettent de faire la musique qui lui correspond. On le découvre sur La Tape du Blaze aux côtés de La Fève, Malo et entre autres Khali. Il monte un studio avec Fensh avec qui il construit son identité musicale à qui il donne le nom d’afro-digital et sort deux premiers EPs. S’intéressant aux identités musicales afro-descendantes, Malcolm et son collectif Afro-Digital aide également d’autres artistes afro-descendants à mettre des mots et des définitions à leur musique afin de donner leurs lettres de noblesses à chacun des sous-genres existant au sein de la grande famille de la musique afro : qu’il s’agisse de shatta, bouillon, dancehall ou d’amapiano. Des questionnements qu’il adresse et adressera via son collectif Afro Digital grâce à des évènements mêlant talk et soirées club.