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Mireille Mathieu
Mireille Mathieu paraît pour la première fois le 21 novembre 1965 sur les écrans de télévision. Il ne faudra pas un an à la jeune chanteuse pour que son nom soit connu jusqu’au fond des chaumières de France. Le reste du monde suivra, et on parlera de conte de fées. Son père Roger est tailleur de pierre et son grand rêve était de devenir chanteur car il avait une agréable voix de ténor. « J’avais quatre ans quand j’ai chanté en public pour la première fois. C’était pendant la messe de minuit. » A force d’entendre des grands noms de la chanson à la radio et à la télévision, elle pense qu‘elle aimerait bien être à la place de ces hommes, de ces femmes. Edith Piaf est son idole, son modèle. Déjà, à l’école, pendant les classes de couture, ses camarades lui demandaient toujours « La vie en rose ». Johnny Stark, gérant d’artistes, voit aussitôt en elle un talent incroyable mais en la signant, l’avertit : « N’oublie pas que tu es une débutante. Mets-toi dans la tête, une fois pour toutes, que je vais te faire travailler comme un forçat, que je ne te passerai rien. Réfléchis, il est encore temps de dire non. Si tu veux m’écouter, travailler et surtout ne pas aller trop vite dans la voie du succès, je ferai de toi quelqu’un de très bien, de très grand, une véritable vedette. » Un samedi 15 mars, il y a une répétition pour le « Ed Sullivan Show », l’émission de variétés la plus populaire des Etats-Unis. Dès le dimanche suivant, après la diffusion de l’émission, le succès ne fait aucun doute. L’Amérique entière, bouleversée par la voix de la demoiselle d’Avignon, se répète le nom de Mireille Mathieu. Elle extériorise le romantisme, commun à toutes les filles, qui est en elles comme en toutes. Mireille Mathieu a chanté devant tous les publics, dans tous les pays et elle est autant aimée de gens simples que de grands de ce monde. Elle a d’ailleurs été reçue par tous les souverains et chefs d’Etat. Elle déclare : « Dans la vie d’une chanteuse, il n’y a pas que des triomphes et des rappels. Il y a des jours où il faut partir alors qu’on n’en a aucune envie. Il faut aussi sourire quand le coeur n’y est pas à cause d’un chagrin qu’il faut taire. Qu’importe d’avoir le coeur désespéré quand il faut chanter la joie. Qu’importe le trac qui vous paralyse au moment où les projecteurs s’allument. » Telle est Mireille, un coeur qui chante, un coeur qui pleure… mais surtout un coeur qui aime.
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