On y retrouve la légende des années 60 Jimi Hendrix et une reprise exclusive de David Bowie par Yarol Poupaud qui illustrent et accompagnent les mouvements contestataires du film. Autre icône incontournable de cette BO, Jacques Brel apporte une touche de poésie, que ce soit avec sa version originale de La valse à mille temps ou avec la reprise de Ne me quitte pas par Yuri Buenaventura.
L’univers musical du film reste diversifié et très travaillé, avec le trio anglais de jazz contemporain GoGo Penguin dont les morceaux bercent le processus créatif des réalisateurs depuis de nombreuses années et le duo indie Grandbrother dont l’originalité conceptuelle, entre piano et electro, permet de soutenir l’univers onirique du film.
C’est sans conteste une BO à ne pas manquer dont la sélection musicale hétéroclite est l’un des éléments constitutifs pour jeter le trouble chez le spectateur.
L’hilarant duo Pio Marmaï et Jonathan Cohen interprètent Albert et Bruno, tous deux surendettés, consommateurs compulsifs notoires, survivant grâce à des petites combines. Au hasard d’une rencontre avec de jeunes écologistes, leur destinée va prendre une tournure inattendue.
Le duo de réalisateurs Eric Toledano et Olivier Nakache nous offre une nouvelle fois une bande originale pointue.