Brut et incisif, sensible et poétique. Il y a chez Nikola une intensité viscérale qu’on retrouve aussi bien dans ses textes que dans son interprétation.
Son 1er album MNE (code pays à trois lettres du Monténégro), est un disque à l’introspection tumultueuse, traversé par la quête de ses racines et de son identité, entre la France et le Monténégro. « Je rêvais de Paris et maintenant je rêve du Monténégro, de Podgorica, du village paisible où vit ma famille entre les champs et les montagnes qui se jettent dans la mer Adriatique. Aujourd’hui, le pays de mes ancêtres, que je connais assez peu, car je n’y ai pas vécu suffisamment longtemps, semble m’appeler. ».
Le chanteur, auteur, compositeur et producteur de 23 ans, découvert aux Inouïs du Printemps de Bourges, y mêle poésie orale, questionnements et constats pour ouvrir toutes grandes ses pages intimistes à l’histoire collective. S’interroge sur la transmission, ou la non-transmission, au sein d’une généalogie marquée par le déplacement et une histoire pleine de trous. Des bouillons magmatiques à la tradition de la chanson française, des percées urbaines aux incursions sonores balkaniques modernes, de la douceur enveloppante aux coups de sang, d’une voix scandée à celle passée par le filtre de la machine.
Alors l’été dernier, Nikola a parcouru les Balkans à bord d’un van. Une manière de voir de ses propres yeux ce qu’il a projeté dans ce disque.
Et de se rendre compte que définitivement, il en a fait du chemin.
(Re)découvrir les 3 premiers extraits de l’album :
Zeta, MNE
Au bord de la mer
Papier cigarette
En première partie de Grand Corps Malade
De janvier à mars 2024 : + de 20 Zéniths
Notamment les 22 et 23 mars au Zénith de Paris